What is it about?
Fin-de-siècle monstrosity is based in close readings and intertextuality. The article shows the impact and interpretation of the same shakespearian quote in John Davidson's Earl Lavender (1895), Giovanni Papini's “L’ultima visita del Gentiluomo Malato” (1906) and Hanns Heinz Ewers “C.3.3.” (1904), the latter featuring a little-known portrait of Oscar Wilde and involving his ”Ballad of Reading Gaol” and texts by Coleridge and Edgar Allan Poe.
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Why is it important?
The article shows why an intertextual and comparative approach is fundamental in appreciating and evaluating fin-de-siècle sophisticated culture, an important contribution to modernity.
Perspectives
Writing this article was a great pleasure as it allowed me to expand on the conclusions of a book published in 2004 (Geneva, Droz) and a PhD defended back in 1993. While many people think fin-de-siècle culture is only naughty and second-grade, I hope that readers discover through this approach its richness and imaginative strength.
Evanghelia Stead
Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ, Paris-Saclay) et Institut Universitaire de France
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This page is a summary of: Monstres nés du rêve et esprit de décadence: sur une formule shakespearienne relue (La Tempête, IV, 1, 156–158), Australian Journal of French Studies, July 2018, Liverpool University Press,
DOI: 10.3828/ajfs.2018.15.
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Resources
Evanghelia Stead, Le Monstre, le singe et le fœtus : tératogonie et décadence dans l'Europe fin-de-siècle
" Le monstre n’existe plus " déclare Huysmans en 1889 à la suite des Goncourt. La Décadence, en cherchant à affiner l’intellection de la monstruosité et, d’emblée, se définir, ravive un vieux débat qui avait déjà secoué la littérature, l’art et l’esthétique. Ce livre, issu d’une thèse de doctorat soutenue en Sorbonne en 1993 (prix Marie-Louise Arconati-Visconti, 1994), étudie les monstres mythologiques et féminins ainsi que les phénomènes de foire. Il analyse les rapports qu’entretiennent l’art et la nature et il évalue l’influence du darwinisme et de l’embryologie sur un imaginaire singulièrement organique, lié au sentiment de dégénérescence et de déclin. Il montre surtout que la genèse des monstres, présentée par Vladimir Jankélévitch comme une définition de la Décadence, trouve une application dans le langage et installe l’hybridation dans la création. Pour la Décadence, créer le monstre revient à œuvrer contre un monde divinement conçu, à lier jusqu’à la confusion création artistique et procréation et à doter la langue d’un corps. Analyse de mythes réécrits, de thèmes et de motifs revisités, Le Monstre, le singe et le fœtus donne une interprétation du climat décadent et de certains de ses fantasmes. Il s’appuie sur quelque mille cinq cents textes et images, cueillis dans la littérature et l’art de l’Europe occidentale.
Le Monstre, le singe et le fœtus. Tératogonie et Décadence dans l’Europe fin-de-siècle
Author's interview by Annick Louis
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