What is it about?

L’analyse traditionnelle de l'accord suggère que celui-ci tire son origine (du point de vue diachronique) d'un pronom défini ou d'un affixe nominal incorporé sur le verbe, dans un sens non technique de ce terme (cf. Givon (1976), Greenberg (1977)). Cette hypothèse se rapproche de façon intéressante du traitement de l'accord proposé dans le cadre de la Théorie Standard Étendue et des différents développements de la grammaire générative depuis les années quatre-vingt (Chomsky (1981, 1986, 1992). L'accord y est en particulier analysé comme une catégorie fonctionnelle. Une catégorie fonctionnelle n'est, dans ce cadre, pas nécessaire à l'interprétation sémantique au sens strict du terme. Ce type de catégorie permet en particulier d'expliquer une des propriétés fondamentales des langues naturelles, à savoir, que les constituants linguistiques apparaissent dans des positions qui ne correspondent pas à celles dont dérivent leur interprétation. Cet état de fait se réduit aux effets d'un mécanisme de vérification de traits (au sens de Chomsky 1992, 1994). L' idée selon laquelle l'accord ne participe pas à l'interprétation sémantique de la phrase rappelle par ailleurs certaines analyse traditionnelles de l'accord, qui le considèrent comme un élément redondant ou superflu (Jespersen (1922)).

Featured Image

Read the Original

This page is a summary of: Eléments pour une typologie de l'accord verbal, Faits de langues, January 1996, Brill,
DOI: 10.3406/flang.1996.1115.
You can read the full text:

Read

Contributors

The following have contributed to this page